Avec ses collages Olivier Grossetête a élaboré un langage plastique tout à fait personnel, tout à la fois empreint d’ironie, de poésie et de critiques.
Réalisés à partir de documents administratifs, billets de banque, procès-verbaux, il convoque ainsi le réel pour inventer de nouvelles fictions. Jouer devient le maître mot et les mots n'ont plus de maître. Le jeu de mot est un prétexte pour mettre à mal la fiction collective des matériaux utilisés : Le PV (contravention) n'est plus qu'une couleur, les billets de banque une palette au service de la fiction individuelle confectionnée.